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L’I.E.D.F de Koléa ou la formation des cadres pour le développementPublié le 10 août 2011 dans Actualité Former, Qualifier, Requalifier : C’est dans cette logique que s’inscrit l’action de l’IEDF qui a pris la juste mesure de la place de nos pays et du rôle qu’ils peuvent jouer dans un monde dominé par le SAVOIR et la COMPETENCE. Dans un contexte de mondialisation et de mutations profondes, la qualité des connaissances acquises et du savoir-faire constituent sinon un atout, du moins un préalable incontournable à la bonne qualité de la prestation de nos services publics et partant à l’efficacité de l’action de l’administration. Ces mutations imposent des impératifs accrus d’efficience et de réactivité. Il est de ce fait indéniable que le développement des politiques publiques de nos pays doit indiscutablement s’appuyer sur de nouveaux modes de gestion fondés sur le développement et la mobilisation des compétences individuelles et collectives. En d’autres termes, il s’agit de passer d’une « gestion des compétences » à une « gestion par les compétences ». Les Etats algérien et tunisien ont bien pris cette mesure dès le début des années 1980 en s’engageant dans une convention du 03 septembre 1981, à la création de deux établissements de formation post-graduée, l’un à Alger, l’IEDF et l’autre à Tunis, l’IFID. Que de chemin parcouru depuis par l’institut basé à Alger et dédié à la formation des cadres en douanes et en fiscalité des administrations des deux pays. L’institut a à son actif la formation de plus de huit cent inspecteurs centraux des douanes et des impôts en Algérie et en Tunisie. Beaucoup de lauréats de l’institut se trouvent aujourd’hui exerçant de hautes fonctions d’encadrement, telles que Directeurs Centraux et premiers responsables des administrations territoriales financières et s’intègrent harmonieusement dans la dynamique de conduite des projets de développement de ces mêmes services. A l’écoute permanente de l’évolution de l’environnement, le statut de l’institut lui permet de s’attacher les services d’enseignants aux qualités scientifique et professionnelle reconnues qui viennent de l’université ou de l’administration ajouter une valeur déterminante dans la qualité de la formation reconnue et appréciée à sa juste valeur. C’est ainsi que l’action de l’institut se fonde non seulement sur la qualification par le diplôme mais aussi et surtout par le transfert d’un savoir faire à même de produire la performance attendue. Cette réputation bien établie suscite un intérêt certain des administrations financières des autres pays du Maghreb arabe qui annoncent en toute connaissance de cause leur volonté d’intégrer les formations dispensées par l’IEDF. L’institut pourra devenir alors un véritable espace maghrébin dont le caractère scientifique et professionnel fera de lui le creuset de la formation des cadres nécessaires au développement des pays maghrébins dans une démarche d’intégration pragmatique. |
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